
1873 : un tournant dans l'histoire des Langues O’
L’École spéciale des Langues orientales, créée en 1795 en pleine Révolution française, a connu une profonde métamorphose quand elle s’est installée au 2 rue de Lille, fin 1873, il y a 150 ans.
L’École n’a pas seulement changé d’adresse et de locaux. Son statut a été modifié, les enseignements se sont enrichis, les cursus ont évolué, les enseignants ont été renouvelés, les élèves aussi, la bibliothèque s’est développée. À travers cette exposition montée par la Mission Histoire de l’Inalco et le Service de l’information scientifique, des archives et du patrimoine de l’Inalco, et son pendant organisé par la BULAC, vous pourrez découvrir comment l’institution s’est ancrée dans le paysage parisien pour devenir une grande école à la française et la bibliothèque de référence que nous connaissons aujourd’hui.

Louis Faure-Dujarric, Plan provisoire de la façade du 2 rue de Lille, 1883, Archives nationales, CP/VA//157/9.
Vitrines du rez-de-jardin de la BULAC et galerie du Pôle des langues et civilisations, du lundi au samedi, de 10h à 20h
Entrée libre
Une bibliothèque voyageuse (1869-1874)

Registre des prêts de livres, début de l'année universitaire 1873-1874.
Le prêt d’ouvrages par l’École commence dès 1863. Le changement de page qui marque le passage à l’année scolaire 1873-1874 est la trace de l’emménagement rue de Lille. Jusqu’au troisième enregistrement, on croit reconnaître la main de Louis-Pierre Sédillot (1808-1875), secrétaire-bibliothécaire cumulant du Collège de France et de l’École des langues orientales, puis celle d’Auguste Carrière qui lui succède en décembre 1873 à cette dernière fonction. Archives de la Bibliothèque des langues orientales, ARC.BLO.20.

Registre des prêts de livres, fin du 1er semestre 1873. Archives de la Bibliothèque des langues orientales, ARC.BLO.20.
Fondée en 1795 dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale, l’École des langues orientales n’a pas besoin de constituer une importante collection de livres. L’École des langues orientales quitte en décembre 1868 le quadrilatère Richelieu avec un bagage d’environ 300 ouvrages pour s’installer à titre provisoire dans un local du Collège de France. Le nouvel administrateur, Charles Schefer (1820-1898), y encourage une politique active d’acquisitions qui accumule plus de 3 000 ouvrages lors de l’emménagement rue de Lille fin 1873.

Registre des prêts de livres, janvier et février 1874. Archives de la Bibliothèque des langues orientales, ARC.BLO.20.
L’organisation de la bibliothèque est confiée à un enseignant d’arménien, Auguste Carrière (1838-1902), qui enquête à travers l’Europe sur les règles de la bibliothéconomie moderne. Il instaure un système de cotes et inaugure en janvier 1874 deux séries de registres d’inventaire, pour les dons et les acquisitions, qui restent utilisés jusqu’aux années 2000. À la mort de Charles Schefer en 1898, les collections rassemblent environ 30 000 ouvrages.

Dr. Ignaz Goldziher, Beiträge zur Geschichte der Sprachgelehrsamkeit bei den Arabern, Vienne, 1872. Collections de la BULAC, BIULO MEL.4.6(8).
Cette brochure est la première acquisition enregistrée dans les nouveaux registres d’inventaire en 1874. Signe de l’attention portée à la science orientaliste dans le monde, il s’agit d’une des premières publications du grand arabisant hongrois Ignác Goldziher (1850-1921), tout juste diplômé de l’université de Vienne.

J. C. M'Coan, La Juridiction consulaire en Turquie et en Égypte, Paris, Amyot, 1873. Collections de la BULAC, BIULO MEL.8.32(12).
Le volume porte le numéro d'inventaire D.1 : il s'agit du premier ouvrage entré sur les registres de don ouverts par Auguste Carrière au début de l'année 1874, lors de l'entrée en fonction de la Bibliothèque de l'École des langues orientales dans ses nouveaux locaux de la rue de Lille. Le don a été fait par Charles Schefer, administrateur de l'École – le sujet de la brochure est au cœur des activités des drogmans jusqu'alors formés par l'École.

Pétrus Jean-Baptiste Trương Vĩnh Ký, Cours pratique de langue annamite, Sài Gòn, Impr. Impériale, 1868. Collections de la BULAC, BIULO MEL.4.6(1).
Ce manuel de langue vietnamienne est offert par son auteur Pétrus Jean-Baptiste Trương Vĩnh Ký, lettré indochinois et directeur du journal officiel à Saïgon. Il fait partie des premiers membres correspondants étrangers de l'École spéciale des langues orientales vivantes, institués en 1872 dans le cadre des réformes impulsées par Charles Schefer.
Portant le numéro d'inventaire D.45, l'ouvrage est enregistré dans le registre des dons en mars 1874.

Pétrus Jean-Baptiste Trương Vĩnh Ký, Cours pratique de langue annamite, Sài Gòn, Impr. Impériale, 1868. Collections de la BULAC, BIULO MEL.4.6(1).
Exemple de leçon : fable accompagnée de sa traduction littérale et d'une version française.

Pétrus Jean-Baptiste Trương Vĩnh Ký, Cours pratique de langue annamite, Sài Gòn, Impr. Impériale, 1868. Collections de la BULAC, BIULO MEL.4.6(1).
Questions de compréhension du texte composant la leçon.
L'élargissement du périmètre linguistique
À sa création en 1795, l’horizon linguistique de l’École des langues orientales est circonscrit à l’Empire ottoman. Au cours du XIXe siècle, il s’ouvre progressivement au reste de l’Asie. La décennie 1870 est marquée par une ouverture accrue à l’Asie orientale et à l’Europe balkanique et orientale qui se reflète dans les enrichissements de la bibliothèque.

École Spéciale des langues orientales. Cours de Japonais. Ouvrages à l’usage des élèves conservés dans la bibliothèque de l’École. Archives de la Bibliothèque de langues orientales, ARC.BLO.25.
Contemporain de l’ouverture de la première bibliothèque dans les locaux du Collège de France, ce catalogue est rédigé par Léon de Rosny à l’intention de ses élèves. Il constitue le premier catalogue public de l’École des langues orientales. Les 21 titres recensés rendent compte de la rareté et de l’hétérogénéité de la documentation alors disponible. Le plan de classement affirme toutefois les ambitions de développement des collections.
Premier enseignant de japonais à partir de 1863, Léon de Rosny (1837-1917) crée de toutes pièces les supports de son enseignement, en composant des ouvrages, imprimés avec des caractères typographiques qu’il a dessinés, et en s’activant pour attirer par dons ou achats les ouvrages japonais qui commencent à affluer en Europe avec la politique d’ouverture d’Edo.

新板常磐津文句入流行都々/ 常磐津豊後大掾. [Nouveau recueil de chansons dans le style Tokiwazu sur des airs de Dodoitsu] par Tokiwazu Bungonodaijo. S.l.n.d. [Edo, c. 1850]. Collections de la BULAC, JAPAF.125(2).
Les annotations en russe de la couverture permettent de rattacher la provenance de cet ouvrage à la collection d'Ivan Mahov (1820-1895), membre de la légation russe au Japon. Léon de Rosny en a sans doute fait l'acquisition lors d'un séjour à Saint-Pétersbourg en 1862 où il accompagna la première délégation diplomatique japonaise après son passage à Paris. L'estampille aux palmes est utilisée par la bibliothèque sans doute jusqu'en 1867.

Manuel de musique et de chant (c. 1850). Collections de la BULAC, JAPAF.125(3).
Le sceau rectangulaire qui figure en bas à droite constitue l'ex-libris de Léon de Rosny.
Professeur de grec, Wladimir Brunet de Presle (1809-1875) lègue 1 648 ouvrages grecs qui font bondir quantitativement autant que qualitativement les collections de la nouvelle bibliothèque en 1876. Le fonds constitue un ensemble remarquable d’ouvrages contemporains de l’essor de l’imprimerie grecque moderne.

Stephanus de Nicolinis de Sabio, Corona pretiosa laqual insegna la lingua greca uolgare & literale, et la lingua latina & il uolgar italico con molta facilita & prestezza, nuouamente emendata…, Venise, ex Sirenis officina, 1546. Collections de la BULAC, BULAC RES MON 8 2208. Fonds Wladimir Brunet de Presle.
Ce lexique alterne les termes latins, grecs classiques, italiens et grecs modernes. Chaque entrée est doublée d’une transcription grecque ou latine pour donner la prononciation dans les deux alphabets.

Siméon le Métaphraste. Εκλόγιον : ήτοι οι ωραιότεροι βίοι των αγίων [Sélection des plus belles vies des saints]. Venise, para Nikolao to Sáro, 1755. Collections de la BULAC. Fonds Wladimir Brunet de Presle.
Une diplomatie institutionnelle par les livres
Drogman de formation et diplomate de métier, Charles Schefer emploie ses talents de négociateur pour obtenir des dons prestigieux de gouvernements étrangers.
En 1874, ces dons constituent les trois quarts de la collection. Ils perdurent, mais sont rattrapés par une politique active d’achat. Ils ne représentent plus qu’un quart des entrées dans les années 1890.

الاوقيانوس البسيط فى ترجمة القاموس المحيط [Traduction turque du dictionnaire arabe al-Qamus du lexicographe persan Firuzabadi, par Aḥmed ʿĀṣım Mütercim] | El-ōḳyānūs ül-basīṭ fī tercümeẗ il-ḳāmūs ül-muḥīṭ. Le Caire, presses de Bulaq, 1834-1835. Collections de la BULAC, BULAC RES MON Fol 155.
L'ouvrage fait partie d'un lot d'imprimés turcs des presses de Bulaq offerts par le vice-roi d'Égypte à Charles Schefer pour le compte de l'École des langues orientales, sans doute à l'issue de l'Exposition universelle organisée à Paris en 1867.

Extrait du catalogue méthodique de l'ancien fonds de la Bibliothèque des langues orientales listant les imprimés turcs des presses de Bulaq au Caire, offerts à l'École des langues orientales (c. 1869-1873). Archives de la Bibliothèque des langues orientales, ARC.BLO.5. Document numérisé disponible sur bina.bulac.fr
L'entrée n°102 correspond à l'exemplaire du Qamus présenté en regard.

Annotation manuscrite signalant l'appartenance d'un manuscrit persan à la « chambre des orientaux du Collège Louis-le-Grand », siège de l'École des jeunes de langues de Paris, en 1750. Collections de la BULAC, MS.PERS.5. Document numérisé disponible sur bina.bulac.fr
Réformateur avisé, il obtient la liquidation de l’École des jeunes de langues, fondée sous Louis XIV, et l’intégration de son fonds de 386 manuscrits rares et d’imprimés.

Catalogue de la Bibliothèque de l'École Royale des Jeunes de Langues de Paris annexée au Collège Royal de Louis-le-Grand, p. 223 : récolement du 1er mai 1875, dressé lors du transfert de la collection à l’École des langues orientales, listant les n° des documents manquants ; état contresigné par Auguste Carrière (bibliothécaire de l'École des langues orientales) et Charles Schefer (administrateur de l'École des langues orientales). Collections de la BULAC, ARC.BLO.2. Document numérisé disponible sur bina.bulac.fr.
Une bibliothèque coloniale

Courrier du Ministère de l'Instruction publique et des Cultes au Directeur de l'École des langues orientales vivantes daté du 16 novembre 1872 l'informant de l'attribution d'« un certain nombre de manuscrits arabes, complets et incomplets ».
La nouvelle bibliothèque se développe à l’heure de l’expansion coloniale française.
Les collections maghrébines connaissent ainsi un accroissement considérable au sein du fonds arabe. Les spoliations coloniales y jouent un rôle notable, avec l’arrivée de manuscrits qui peuvent être rattachés au cheikh Muḥammad Amizyān ibn al-Ḥaddād, meneur de la révolte de Kabylie en 1871 qui décède en captivité à Constantine en 1873.
Cette annonce de dons de manuscrits arabes par le ministère de l'Instruction publique est annotée, sans doute par Louis-Pierre Sédillot, secrétaire-bibliothécaire de l'École : « dons. Mss d'Afrique catalogue d'al-Haraïri ». On peut y voir à la fois la trace d’un premier envoi de manuscrits algériens et le témoignage de l’implication du répétiteur d’arabe dans les tâches de catalogage.

Page figurant dans le rabat du MS.ARA.105 où se trouve l'un legs pieux signé de محمد امزيان بن الحداد (Muḥammad Amizyān ibn al-Ḥaddād). Collections de la BULAC; MS.ARA.105.

Note, probablement de la main de Louis-Pierre Sédillot, documentant un 2e envoi de « manuscrits arabes en caractères maghrébins » par le Ministère de l'Instruction publique en 1873. La note mentionne le général Galliffet, gouverneur provisoire de la région de Constantine chargé de mettre fin à la révolte de Kabylie. Elle se termine par la mention « à classer avec le 1er envoi. V[oir] M. al-Haraïri ». Collections de la BULAC, MS.ARA.105.

Signature et monogramme de Sulaymān al-Ḥarāʾirī figurant au bas d'un acte notarié réalisé à Tunis l'an 1263 de l'hégire (1846). Collections de la BULAC, MS.ARA.1433.
L’identification de cette signature est due aux chercheurs Mohamed Mahdi Abdeljaoud et Pierre Ageron, biographes de Sulaymān al-Ḥarāʾirī. Il est alors notaire, employé par le consulat de France.
À partir de 1871, les professeurs sont assistés par des répétiteurs qui jouent également une fonction active, mais méconnue, de catalogage des collections ; lettrés, ils sont également des relais actifs pour la collecte d’ouvrages dans leur pays d’origine.
Sulaymān al-Ḥarāʾirī (1824-1877) en est un exemple frappant : premier répétiteur d’arabe, c’est également un remarquable bibliophile dont la collection est achetée par la bibliothèque après sa mort.
À lire sur le Carreau de la BULAC
La découverte d'une version manuscrite inédite du Lục Vân Tiên, poème épique vietnamien, attribuée à Simon Trần Văn Của, répétiteur de vietnamien à l’École des langues orientales vivantes (par Thi Hai Nguyen)
Publications de l'École des langues orientales antérieures à 1876
Source de la bibliographie : Cent-cinquantenaire de l'École des langues orientales : histoire, organisation et enseignements de l'École nationale des langues orientales vivantes. Paris, Imprimerie nationale, 1948.


Chrestomathie Arabe ou Extraits de divers écrivains arabes tant en prose qu'en vers...

Chrestomathie arabe ou Extraits de divers écrivains arabes tant en prose qu'en vers...

Chrestomathie hindoustani (urdû et dakhnî)

Chrestomathie hindie et hindouie

Appendice aux Rudimens de la langue hindoustani, à l'usage des élèves de l'école royale et spéciale des langues orientales vivantes, contenant outre quelques additions à la grammaire, des lettres hindoustani originales, accompagnées d'une traduction et de fac-smilé

Chrestomathie arabe ou Extraits de divers écrivains arabes tant en prose qu'en vers...

Alphabet mantchou, rédigé d'après le Syllabaire et le Dictionnaire universel de cette langue ; par L. Langlès, membre de l'Institut, conservateur des manuscrits orientaux de la bibliothèque impériale, professeur de Persan à l'Ecole spéciale des Langues orientales vivantes, de l'Académie italienne, &c. Troisième édition, augmentée d'une notice sur l'origine, l'histoire et les travaux littéraires des Mantchoux actuellement maîtres de la Chine

Chrestomathie en turk oriental
L’activité éditoriale de l’École des langues orientales change d’échelle
Avant l’installation rue de Lille, les publications de l’École des langues orientales se limitent à des recueils de textes destinés à l’enseignement.
Des manuels sont publiés par les professeurs en appui à leur enseignement dès 1806. À partir de 1840, une collection de « Chrestomaties orientales » publiées chez Firmin-Didot propose des anthologies de textes choisis pour être commentés en cours. Elles constituent la première collection éditoriale instituée par l’École.

Collection des « Chrestomathies orientales à l'usage des élèves de l'École royale et spéciale des langues orientales vivantes ». Paris, Firmin Didot, 1840-1845. Collections de la BULAC.

Dos de plusieurs volumes de la collection des « Publications de l'École des langues orientales vivantes » éditée par Ernest Leroux à partir de 1876, reprise de 1927 à 1972 par la Librairie orientaliste Paul Geuthner. Collections de la BULAC.
Fondée en 1871 comme une librairie de livres anciens venus d’Asie, la maison Ernest-Leroux se lance dans l’édition d’érudition au milieu de la décennie. Fondée en 1901, la librairie Paul Geuthner concentre des années 1920 aux années 1970 l’essentiel des publications orientalistes de France.
À partir de 1876, la collection des « Publications de l’École des langues orientales vivantes » reflète l’ambition philologique de Charles Schefer, la collection étant dominée par les éditions savantes de textes orientaux. Ces volumes participent au rayonnement de l’institution, par le biais d’échanges et de présentations lors des grandes expositions internationales.

Premiers volumes de la collection « Bibliothèque de l'École des langues orientales vivantes ». Paris, Ernest Leroux et Imprimerie nationale puis Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1903-1972.
En 1903, la « Bibliothèque de l’École des langues orientales vivantes » inaugure une série de manuels et de grammaires qui illustre la place centrale jouée dans les enseignements de l’École par la grammaire comparée et la dialectologie.
Dans la préface du 1er volume de la collection, Julien Vinson signe un manifeste pour la linguistique, soulignant le rôle d’une approche scientifique de la langue pour la réussite d’un enseignement pratique et appelle à une rénovation des méthodes d’enseignement appuyée sur la confrontation directe avec les textes.
C’est un préjugé beaucoup trop répandu que les ouvrages d’enseignement n’ont rien à voir avec la science et que, pour bien apprendre une langue, il suffit d’exercer sa mémoire et d’appliquer les règles enseignées ex professo. Il y a pis encore ; certains pédagogues improvisés ont inventé des méthodes rapides et mènent, en ce moment, avec l’aide de quelques naïfs, une campagne en faveur de l’enseignement « pratique » des langues. […] Ils constatent que la plupart des élèves de nos lycées ou de nos écoles n’entendent pas la conversation courante et sont incapables d’écrire une lettre de commerce ou affaire ; et ils en concluent qu’il faut surtout leur apprendre le plus vite possible. Ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre que la pratique est rapidement acquise par celui qui sait la théorie.
Julien Vinson, Manuel de la langue tamoule. Paris, E. Leroux (« Bibliothèque de l'École des langues orientales vivantes », 1), 1903, p. II-III.

Julien Vinson, Manuel de la langue tamoule. Paris, E. Leroux (« Bibliothèque de l'École des langues orientales vivantes », 1), 1903, p. III-IV. Collections de la BULAC, BIULO AA.X.45.
Publications de l'École des langues orientales vivantes (1876-1972)

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Nos intervenants

Emmanuel Lozerand est professeur de langue et de littérature japonaises, chargé de mission Histoire de l'Inalco.

Archiviste pour la valorisation du Service de l’information scientifique, des archives et du patrimoine de l’Inalco

Responsable du Service de l’information scientifique, des archives et du patrimoine de l’Inalco

Benjamin Guichard est conservateur en chef des bibliothèques, directeur scientifique de la BULAC depuis 2015.

Directrice adjointe depuis janvier 2024. Responsable adjointe du pôle Médiation, chef de l'équipe Valorisation, de 2017 à 2023.