Cérémonie de fondation
Lancement des travaux du Pôle des langues et civilisations
11 février 2009
L'Inalco et la BULAC ont choisi de célébrer le lancement des travaux du nouveau bâtiment par la pose d'un « clou de fondation » symbolique portant une inscription en caractères cunéiformes, en s'inspirant de la tradition orientale la plus ancienne, celle de la Mésopotamie sumérienne. Il s'agit de marquer l'identité du Pôle des langues et civilisations en l'inscrivant dans une histoire de longue durée. C'est aussi une façon de rendre hommage à la terre d'Irak, berceau de la civilisation, et d'appeler au dialogue des cultures, qui est la vocation même des deux institutions. Ce clou, réalisé en bronze par le sculpteur Pierre-Marie Blardoni, sera enfoui sous les fondations de la partie centrale de l'édifice ; quelques répliques en taille réduites seront également produites pour commémorer l'événement.
Éric Meyer, vice-président de l'Inalco, président du conseil scientifique de la BULAC
Dépôt de fondation
Pendant toute l'histoire de l'antique Mésopotamie, des rites et des rituels précis accompagnaient la construction et la dédicace des bâtiments civils et religieux. Les souverains enfouissaient dans les fondations des textes commémoratifs préservant et glorifiant leur nom pour l'éternité. Le support en était l'argile, la pierre ou le métal. Souvent en forme de clous, ces documents inscrits, voués à la divinité, avaient pour mission de purifier l'édifice et de le protéger contre les démons. Le rite assurait également la stabilité de l'appareil de briques en reliant ses bases, enfoncées et amarrées dans le monde souterrain, aux murs visibles qui élevaient leur sommet vers le ciel.
L'Inalco et la BULAC ont choisi de célébrer la fondation du nouveau bâtiment par la pose d'un « clou de fondation » symbolique portant une inscription en caractères cunéiformes, en s'inspirant de la tradition orientale la plus ancienne, celle de la Mésopotamie sumérienne.
Éric Meyer, vice-président de l'Inalco, président du conseil scientifique de la BULAC