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La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2024

Organisateur(s) :BULAC

Du 26 au 28 mars, la BULAC projette 6 films documentaires sélectionnés parmi les 37 films en compétition au Festival international Cinéma du réel.

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2024
Quand : 26 mars 2024 > 28 mars 2024 Où : Auditorium du Pôle des langues et civilisations

La BULAC participe à la 46e édition de Cinéma du réel

Pour la 8e année consécutive, la BULAC est lieu associé du Cinéma du réel, rendez-vous incontournable du film documentaire international. La dimension internationale de la programmation résonne particulièrement à la BULAC, qui fait le choix de mettre à l’honneur des films ancrés dans les aires géolinguistiques que recouvrent ses collections. Les projections sont accompagnées de débats et de pastilles vidéos avec les réalisateurs, des étudiants et des enseignants-chercheurs.

Du 26 au 28 mars, assistez à 6 projections-débats.

Auditorium du Pôle des langues et civilisations

65, rue des Grands Moulins - 75013 Paris

Entrée libre

Sélection BULAC 2024 « Le sacre de la vie »

« Le sacre de la vie » est le fil rouge de la sélection 2024 de la BULAC, qui guidera vos pas de l'Algérie à la Chine, en passant par l'Égypte, la Palestine et la Bosnie-Herzégovine.

 

Les films de la sélection ont pour point commun de montrer des expériences vécues, douloureuses (Silence of Reason, Les Mots qu'elles eurent un jour, The Roller, the Life, the Fight), en recherche d'idéal (Republic, Silence of Reason, The Roller, the Life, the Fight) ou de pureté (The Goose's Excuse/Ozr el wezzah, Republic, Silence of Reason, The Periphery of the Base). Ils figurent la vie dans ce qu'elle a de plus sacré, mais aussi dans ce qu'elle comporte de sacrifices, et qui, par la somme de ces expériences, crée l'humanité.

Extrait du palmarès de la 46e édition : les 4 films de la sélection BULAC récompensés

  • Prix Clarens du Documentaire Humaniste : The Roller, the Life, the Fight, de Elettra Bisogno et Hazem Alqaddi
  • Mention spéciale du Prix des Jeunes Les Mots qu'elles eurent un jour, de Raphaël Pillosio
  • Prix du court métrage The Periphery of the Base, de Zhou Tao
  • Prix du premier film Loridan-Ivens The Roller, the Life, the Fight, de Elettra Bisogno et Hazem Alqaddi
  • Prix Cnap du film français : ​Les Mots qu'elles eurent un jour, de Raphaël Pillosio
  • Prix international Silence of Reason, de Kumjana Novakova

Voir le palmarès de la 46e édition du Cinéma du réel

[Mardi 26 mars]

Projection 13h30-14h55, débat après la proj.

« The Roller, the Life, the Fight » De Elettra Bisogno et Hazem Alqaddi
Palestine / 85'
Visuel du film The Roller, the Life, the Fight

Visuel du film The Roller, the Life, the Fight (Cinéma du réel)

Synopsis. Hazem arrive en Belgique après un douloureux voyage depuis Gaza. Elettra arrive à Bruxelles pour y étudier le cinéma documentaire. Leurs premiers instants ensemble déclenchent le désir de se connaître et la caméra devient l’outil pour s’écouter. Exils et migration intérieure permettent de se rejoindre là où les regards sont plus doux et justes.

Débat après la projection avec Elettra Bisogno et Hazem Alqaddi, les réalisateurs, Thomas Richard, docteur en science politique de l’Université Clermont Auvergne, spécialiste des identités et des problématiques culturelles au Moyen-Orient, et Jade Bernard, étudiante en cinéma à Paris 8.

[Mardi 26 mars]

Projection 16h15-17h39, débat après la proj.

« Les Mots qu'elles eurent un jour » De Raphaël Pillosio
Algérie / 84'
Visuel du film Les Mots qu'elles eurent un jour

Visuel du film Les Mots qu'elles eurent un jour (Cinéma du réel)

Synopsis. En 1962 Yann Le Masson filme la parole de militantes algériennes à leur sortie de prison en France. Plus de 50 ans après, alors que la bande son a disparu, je pars à la recherche de ces femmes.

Débat après la projection avec Raphaël Pillosio, le réalisateur, Tramor Quemeneur, historien, spécialiste de la colonisation et de la guerre d'Algérie, membre de la commission Mémoires et vérité, chargé de cours à l'Université Paris 8, Claire Vernhet, programmatrice cinéma dans des festivals et Nathalie Abalo, étudiante en cinéma à Paris 3 Sorbonne Nouvelle.

[Mardi 26 mars]

Projection 19h15-20h18, débat après la proj.

« Silence of Reason » De Kumjana Novakova
Macédoine du Nord, Bosnie-Herzégovine / 63'
Visuel du film Silence of Reason

Visuel du film Silence of Reason (Cinéma du réel)

Synopsis. Les expériences singulières de violence et de torture vécues par les femmes des camps de Foca pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine deviennent nos mémoires collectives, dépassant le temps et l’espace.

Débat après la projection avec Kumjana Novakova, la réalisatrice, Robin Cognée, chargé de collections pour le domaine ex-yougoslave à la BULAC et doctorant à l'Inalco et au Center for Interdisciplinary Studies de l’Université de Sarajevo, et Jade Bernard, étudiante en cinéma à Paris 8.

[Mercredi 27 mars]

Projection 19h-20h47, débat après la proj.

« Republic » De Jin Jiang
Singapour, Chine / 107'
Visuel du film Republic

Visuel du film Republic (Cinéma du réel)

Synopsis. Dans une petite pièce de six mètres carrés, Li Eryang veut mettre en pratique son communisme et créer une république pour ses "Cosmos Brothers".

Débat après la projection avec Jin Jiang, le réalisateur, Hong Tao, doctorant en sociologie à l'EHESS, membre du Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine (CECMC), et Alom Perret, étudiante en cinéma à Paris 8.

[Jeudi 28 mars]

Projection 18h-18h54, débat après la proj.

« The Periphery of the Base » De Zhou Tao
Chine / 54'
Visuel du film The Periphery of the Base

Visuel du film The Periphery of the Base (Cinéma du réel)

Synopsis. Un projet d’infrastructure prend forme dans l’environnement impitoyable et la chaleur torride du désert de Gobi. Une entreprise d’une telle ampleur que les individus qui y évoluent paraissent minuscules en comparaison.

Débat après la projection avec Zhou Tao (周滔)le réalisateur, Martin Goutte, maître de conférences en études cinématographiques à l'université Sorbonne Nouvelle, Célia Berby Maillot et Rosalie Bertrand, étudiantes en cinéma respectivement à Paris 3 Sorbonne Nouvelle et Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Traduction Français/Mandarin par Cheng Xiaoxing (成晓星).

[Jeudi 28 mars]

Projection 20h15-20h40, débat après la proj.

« Ozr el wezzah / The Goose's Excuse » De Mahdy Abo Bahat et Abdo Zin Eldin
Égypte / 25'
Visuel du film Ozr el wezzah (The Goose's Excuse)

Visuel du film Ozr el wezzah (The Goose's Excuse) (Cinéma du réel)

Synopsis. Une enquête céleste atterrit dans un village pour inspecter le sommeil d’un paysan et de son oie renégate. Dirigée par les bourdonnements d’un appareil spectral, la visite détecte des fréquences ésotériques provenant d’une réalité spirituelle dissimulée dans la maison du paysan.

Débat après la projection avec Mahdy Abo Bahat et Abdo Zin Eldin, les réalisateurs, Sepideh Parsapajouh, chercheuse en anthropologie au Centre d'études en sciences sociales du religieux (CNRS/EHESS), Célia Berby Maillot et Louise Bastin-Ruffel, étudiantes en cinéma respectivement à Paris 3 Sorbonne Nouvelle et Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Les précédentes éditions

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2023
28 mars 2023 > 30 mars 2023

Du 28 au 30 mars, la BULAC projette 4 films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel et vous propose une soirée spéciale dans le cadre du programme « L'aventure Varan Vietnam ».

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2022
15 mars 2022 > 17 mars 2022

Les 15, 16 et 17 mars, la BULAC projette 7 films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel.

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2019
20 mars 2019 > 21 mars 2019

Les 20 et 21 mars, la BULAC projette trois films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel.

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2017
27 mars 2017 – 14:00 > 22:00

Le 27 mars, la BULAC projette pour vous cinq films, sélectionnés parmi les 43 documentaires en compétition au Festival international Cinéma du réel. Venez dialoguer avec les réalisateurs durant 30 minutes après chaque projection.

Nos intervenants

Elettra Bisogno
PICTO intervenant extérieur

Née en Italie en 1993, elle a grandi dans différentes villes européennes. Après avoir suivi un cursus de graphisme en Italie où elle se spécialise en imprimerie expérimentale, elle arrive à Bruxelles et se dirige instinctivement vers l’image en mouvement. Elle puise son inspiration et se forme en observant et écoutant le monde, dans sa beauté et son injustice. Diplômée en 2021 de la Kask School of Arts (BE) en section cinéma, elle émerge en tant que documentariste avec deux courts-métrages : Ultima Cassa (2018) et Old Child (2020).

Hazem Alqaddi
PICTO intervenant extérieur

Hazem Alqaddi (1998) est palestinien, il a étudié à l’école Unrwa de Rafah et est arrivé en Belgique en 2018, aspirant à une nouvelle vie en dehors d’une Palestine assiégée. À Gaza et jusqu’à aujourd’hui, il est un passionné de rollers, de fabrication de cerfs-volants, de cuisine et de narration. Animé par le désir de se connecter avec les gens, il découvre le cinéma en 2019 en tournant Old Child (2020) et depuis il filme avec engagement pour exprimer ce qu’il a sur le cœur.

Raphaël Pillosio
PICTO intervenant extérieur

Après des études d’histoire et de cinéma, il a produit de nombreux films documentaires et quelques fictions au sein de l’atelier documentaire société installée à Bordeaux qu’il a fondée avec Fabrice Marache en 2007. Parmi les derniers films qu’il a produits : Ana Rosa de Catalina Villar, À pas aveugles de Christophe Cognet, Le fleuve n’est pas une frontière d’Alassane Diago, Mon pire ennemi et Là où Dieu n’est pas de Mehran Tamadon, Thun-le-paradis d’Eleonor Gilbert, L’Évangile de la révolution de François-Xavier Drouet. En tant que réalisateur il a consacré trois films aux mondes des Gens du voyage : Route de Limoges, Des Français sans Histoire et Histoires du carnet anthropométrique. Après Algérie, d’autres regards, un documentaire consacré aux cinéastes qui s’étaient engagés contre la guerre d’Algérie, Les mots qu’elles eurent un jour poursuit son exploration des liens entre le cinéma militant et l’Algérie.

Kumjana Novakova
PICTO intervenant extérieur

Réalisatrice, elle travaille également comme conservatrice de films et conférencière. Née en Yougoslavie, elle travaille dans le domaine du cinéma et des arts depuis 2006. Sa formation combine des études en relations internationales, en recherche culturelle et sociale à Sofia, Sarajevo, Bologne et Amsterdam. En 2006, elle a cofondé le festival du film Pravo Ljudski à Sarajevo, dont elle est la conservatrice en chef. Elle a dirigé le département cinéma du musée d’art contemporain de Skopje de 2018 à 2021. Son film Disturbed Earth (coréalisé avec G.C. Candi) a été sélectionné pour les Oscars.

Jin Jiang
PICTO intervenant extérieur

Né en 1989 à Luoyang, dans la province du Henan en Chine. En 2010, il a été initié à l’art contemporain, ce qui l’a conduit à sa première exposition personnelle, In the Field of Hope en 2013. Le tournant de sa carrière a eu lieu en 2015, lorsqu’il a été engagé comme directeur de la photographie et monteur d’un film. En 2016, il devient cinéaste indépendant. Il a réalisé deux longs métrages documentaires, Shang’ajia et The Broken Ridge, ainsi qu’un court métrage, One Day.

Zhou Tao
PICTO intervenant extérieur

Né en 1976 dans la province du Hunan, il a étudié à l’Académie des beaux-arts de Guangzhou où il a obtenu une licence en peinture à l’huile et une maîtrise en médias mixtes. Il est en recherche de matériau visuel et narratif dans les lieux et communautés qu’il traverse, pour l’incorporer dans ses films. Il a été primé au Festival de Locarno, à la Documenta de Madrid, au Festival d’Oberhausen, et par la Han Nefkens Foundation.

Mahdy Abo Bahat et Abdo Zin Eldin
PICTO intervenant extérieur

Artistes-cinéastes égyptiens originaires du Caire, ils pratiquent depuis dix ans le son et l’image par le biais d’enregistrements audio sur le terrain et de vidéographie de rue. Leur intérêt pour l’image en mouvement provient d’un besoin de documenter les bouleversements égyptiens en 2011. Aujourd’hui, ils s’engagent dans leur pratique documentaire en assemblant des hantologies qui convoquent des êtres, des mondes et des temps considérés comme immémoriaux par le discours dominant actuel.