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La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2025

Organisateur(s) :BULAC

Du 27 au 29 mars, la BULAC projette 9 films documentaires sélectionnés parmi les films en compétition au Festival international Cinéma du réel.

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2025
Quand : 27 mars 2025 > 29 mars 2025 Où : Auditorium du Pôle des langues et civilisations

La BULAC participe à la 47e édition de Cinéma du réel

Pour la 9e année consécutive, la BULAC est lieu associé du Cinéma du réel, rendez-vous incontournable du film documentaire international. La dimension internationale de la programmation résonne particulièrement à la BULAC, qui fait le choix de mettre à l’honneur des films ancrés dans les aires géolinguistiques que recouvrent ses collections. Les projections sont accompagnées de débats et de pastilles vidéos avec les réalisateurs, des étudiants et des enseignants-chercheurs.

Du 27 au 29 mars, assistez à 9 projections-débats en accès libre.

Auditorium du Pôle des langues et civilisations

65, rue des Grands Moulins - 75013 Paris

Entrée libre

Sélection BULAC 2025 : « Fantômes du passé, cinéma d'à présent »

Filmer les fantômes qui nous hantent ne les chasse pas... Mais parler d'eux les fait trembler. 

 

Au cours de trois soirées de projections-débats, neuf documentaires vous guideront de l’Asie à l’Europe de l’Est, en passant par l’Amérique du Sud et l’Afrique, à la rencontre de celles et ceux dont les vies sont tourmentées par les violences qui jalonnent notre histoire collective. Fantômes d'aujourd'hui (1 rue Angarskaia, Loin de moi la colère), ou qui traversent les générations comme des échos qui se perpétuent (Monikondee, About the Pink Cocoon, First Light, Balane 3), spectres dissimulés imperceptiblement dans l’intimité de nos esprits (Air Base, Inventory, Manal Issa) : autant de témoignages sans concession pour dépeindre l’humain, autant de sujets à débats pour le cinéma et les sciences humaines.

Extrait du palmarès de la 47e édition : 4 films de la sélection BULAC récompensés

  • Prix des Jeunes – Ciné+ Festival : Loin de moi la colère, de Joël Akafou
  • Prix des bibliothèques : Loin de moi la colère, de Joël Akafou
  • Prix du patrimoine culturel immatériel : Monikondee, de Lonnie Van Brummelen, Siebren De Haan et Tolin Erwin Alexander
  • Prix Clarens du documentaire humaniste : 1 rue Angarskaia, de Rostislav Kirpičenko
  • Prix Tënk : About the Pink Cocoon, de Binyu Wang

Voir le palmarès de la 47e édition du Cinéma du réel

[Jeudi 27 mars]

Soirée courts-métrages, 19h-22h

19h : « About the Pink Cocoon » de Binyu Wang
Chine / 29'
Visuel du film About the pink cocoon

Visuel du film About the pink cocoon (Cinéma du réel) / Binyu Wang

Synopsis. Alors que ma grande sœur Jiao attend son bébé dans une maternité toute rose, les attentes et angoisses de quatre générations de femmes se rencontrent. 

Débat après la projection avec Binyu Wang, le réalisateur, Gladys Chicharro, ethnologue et sinologue, maître de conférences au département de sciences de l’éducation de l’université Paris 8, membre du laboratoire LIAgE, et Antonina Komarova et Ece Ceren Yalcin, étudiantes en cinéma et audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle.

19h30 : « Manal Issa, 2024 » d'Elisabeth Subrin
Liban / 10'
Visuel du film Manal Issa

Visuel du film Manal Issa (Cinéma du réel) / Elisabeth Subrin

Synopsis. À Beyrouth le 22 septembre 2024, quelques heures seulement avant l'escalade de bombardements dans tout le pays, l'actrice franco-libanaise Manal Issa interroge le rôle des acteurs pendant le conflit mondial en cours. 

Débat après la projection avec Elisabeth Subrin, la réalisatrice, Clara Moulay-Klajman et Giulio Sposi, étudiants en cinéma et audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle.

19h40 : « Inventory » de Ivan Markovic
Serbie / 20'
Visuel du film Inventory

Visuel du film Inventory (Cinéma du Réel) / Ivan Marković, Big Time Production

Synopsis. Autrefois symbole du progrès yougoslave, Sava Centar a été laissé à l’abandon depuis l’éclatement du pays. Peu à peu, ce centre de congrès des années 70 est débarrassé de ses aménagements intérieurs. Comme beaucoup de jeunes ouvriers sur le chantier, Nenad est ici pour la première fois.

 

Débat avec Ivan Marković, le réalisateur, Anne Madelain, maître de conférences à l'Inalco, chercheuse au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) et associée au CERCEC (EHESS/CNRS), et Antonina Komarova et Iago Tognon, étudiants en cinéma et audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle.

20h : « First Light » de Phuong Thao Nguyen
France, Vietnam / 26'
Visuel du film First Light

Visuel du film First Light / Phuong Thao Nguyen

Synopsis. Mon oncle et sa famille habitent en Allemagne. Leur maison, maintenue constamment chaude, regorge de plantes exotiques, de vieilles photos qui s'effritent, de lettres manuscrites, de caméras de surveillance, de scanners et de musique. De Berlin, il observe chaque nuit le lever du soleil dans son village natal au Vietnam, où sa mère dort.

Débat après la projection avec Phuong Thao Nguyen, la réalisatrice, Julien Le Hoangan, sociologue, post-doctorant au CERMES3 (EHESS), spécialiste des mémoires diasporiques et des identités issues de l’immigration vietnamienne, et Loïc Magon de La Villehuchet, Lore Simon et Hippolyte Laveau, étudiants en cinéma et audiovisuel (Sorbonne Nouvelle / Université Paris Cité).

[Vendredi 28 mars]

Projection 10h-12h, débat après la proj.

« Air Base » de Luo Li
Chine / 103'
Visuel du film Air Base

Visuel du film Air Base (Cinéma du Réel) / Luo Li

Synopsis. Le titre fait référence à un étang de Wuhan, en Chine, que les pêcheurs locaux fréquentent, mais où ils ne peuvent attraper aucun poisson. Le film traite des comportements étranges d’individus dans les espaces publics et de leurs luttes internes.  

Débat après la projection avec Luo Li, le réalisateur, Anne Kerlan, directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (UMR Chine Corée Japon, EHESS-CNRS-Paris Cité), et Antonina Komarova et Ece Ceren Yalcin, étudiantes en cinéma et audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle.

Projection 14h30-16h, débat après la proj.

« Loin de moi la colère » de Joël Akafou
Côte d'Ivoire / 83'
Visuel du film Loin de moi la colère

Visuel du film Loin de moi la colère (Cinéma du réel) / Joël Akafou, Ladybirds Films

Synopsis. Il y a eu de nombreux morts au village de Ziglo, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, pendant la guerre civile de 2011. Ayant trop attendu la justice d’État, Josiane, dite Maman Jo, une femme autochtone ayant perdu plusieurs membres de sa famille, a décidé de prendre en main le destin du village en créant un espace de parole pour les femmes. 

Débat après la projection avec Joël Akafou, le réalisateur, Camille Van Deputte, postdoctorante à l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) et à la Fondation Fyssen (France) spécialiste des relations d'obligation en Côte d'Ivoire, Clara Moulay-Klajman, étudiante en cinéma et audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle, et Lore Simon, étudiante en cinéma à l'Université Paris Cité.

Projection 19h-20h30, débat après la proj.

« Balane 3 » de Ico Costa
Mozambique / 97'
Visuel du film Balane 3

Visuel du film Balane 3 (Cinéma du Réel) / Ico Costa, Terratreme Filmes, La Belle Affaire, Oublaum Filmes

Synopsis. Balane 3 est un quartier d’Inhambane.

Inhambane est une ville du Mozambique.

Le Mozambique est un pays d'Afrique.

L’Afrique n’est pas seulement ce que l’on voit à la télévision.

Débat après la projection avec Ico Costa, le réalisateur, Maria-Benedita Basto, maître de conférences en études lusophones à l'UFR Études ibériques et latino-américaines de Sorbonne Université, et Giulio Sposi et Hippolyte Laveau, étudiants en licence de cinéma à la Sorbonne Nouvelle.

[Samedi 29 mars]

Projection 10h-11h30, débat après la proj.

« Monikondee » de Lonnie Van Brummelen, Siebren De Haan, Tolin Erwin Alexander
Suriname / 96'
Visuel du film Monikondee

Visuel du film Monikondee (Cinéma du réel) / Lonnie Van Brummelen, Siebren De Haan, Tolin Erwin Alexander - Vriza Productions.

Synopsis. Un homme livre avec son bateau des marchandises aux communautés indigènes et marronnes le long du fleuve Maroni, qui sépare le Suriname de la Guyane française. Son voyage offre un aperçu du défi que représente le maintien des coutumes locales face à l'exploitation de l'or, aux entreprises multinationales et au changement climatique.

Débat après la projection avec Lonnie Van Brummelen, Siebren De Haan et Tolin Erwin Alexander, les réalisateurs, Thomas Mouzard, docteur en anthropologie et chargé de mission ethnologie et patrimoine culturel immatériel au ministère de la Culture, et Iago Tognon et Loïc Magon de La Villehuchet, étudiants en master de cinéma à la Sorbonne Nouvelle.

Projection 14h-15h10, débat après la proj.

« 1 rue Angarskaia » de Rostislav Kirpicenko
France, Lituanie, Ukraine / 69'
Visuel du film 1 rue Angarskaia

Visuel du film 1 rue Angarskaia (Cinéma du réel) / Rostislav Kirpicenko, Matka Films

Synopsis. Le 24 février 2022, je me suis réveillé dans mon appartement parisien : l'Ukraine est envahie à grande échelle par la Russie. Dix mois plus tard, je traverse l'Ukraine jusqu'à Dnipro, la ville où j'ai grandi, à une centaine de kilomètres du front, pour essayer de retrouver les souvenirs de ma vie passée. 

Débat après la projection avec Rostislav Kirpičenko, le réalisateur, Alexander Bikbov, sociologue, chercheur associé au Centre d’études russes, caucasiennes, est-européennes et centrasiatiques - CERCEC (CNRS/ EHESS), et Loïc Magon de La Villehuchet, étudiants en master de cinéma à la Sorbonne Nouvelle.

La BULAC fait son Cinéma du réel 2025 - Plaquette pour relais de diffusion

À destination des professionnels

 

Cet événement est susceptible d'intéresser votre public ?

Nous vous invitons à diffuser le support de communication ci-contre dans vos listes d’abonnés et sur vos réseaux sociaux.

Nous vous proposons également de vous faire parvenir une affiche de l’événement, à disposer dans vos locaux.

 

Contact : action-culturelle@bulac.fr

Les précédentes éditions

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2023
28 mars 2023 > 30 mars 2023

Du 28 au 30 mars, la BULAC projette 4 films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel et vous propose une soirée spéciale dans le cadre du programme « L'aventure Varan Vietnam ».

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2022
15 mars 2022 > 17 mars 2022

Les 15, 16 et 17 mars, la BULAC projette 7 films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel.

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2019
20 mars 2019 > 21 mars 2019

Les 20 et 21 mars, la BULAC projette trois films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel.

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2017
27 mars 2017 – 14:00 > 22:00

Le 27 mars, la BULAC projette pour vous cinq films, sélectionnés parmi les 43 documentaires en compétition au Festival international Cinéma du réel. Venez dialoguer avec les réalisateurs durant 30 minutes après chaque projection.

Nos intervenants

Binyu Wang
Portrait de Binyu Wang

Né en 1998 en Chine, il a obtenu son M.A. en réalisation cinématographique à l’École d’art cinématographique de l’Académie d’art de Chine. About the Pink Cocoon est son premier film.

Elisabeth Subrin
Portrait d'Elisabeth Subrin

Réalisatrice et artiste primée basée à New York, ses films et installations vidéo ont été présentés dans de nombreux festivals et expositions, avec notamment des expositions personnelles au Museum of Modern Art, NY, à la Film Society du Lincoln Center, NY, et à la Viennale. Son premier long métrage de fiction, A Woman, A Part, est sorti en salles en 2017. Son court-métrage Maria Schneider, 1983 a été récompensé du César du meilleur court-métrage documentaire en 2023. Elle enseigne également au Film and Media Art à Temple University et vit à Brooklyn, New York.

Ivan Marković
Portrait d'Ivan Marković

Cinéaste et artiste visuel, son travail récent se concentre sur les diverses conceptions de l’espace et analyse les relations entre l’architecture et l’idéologie. Diplômé de la faculté d’art dramatique de Belgrade en 2012, il a terminé en 2019 son master en cinéma à l’Université des arts de Berlin. Ces dernières années, il a travaillé en tant que directeur de la photographie sur plusieurs longs métrages, notamment Landscapes of Resistance de Marta Popivoda (Cinéma du réel, 2021), J’étais à la maison, mais… d’Angela Shanelec, qui a remporté l’Ours d’argent 2019. Il réalise Centar en 2018, puis, avec Linfeng Wu, le court métrage White Bird ainsi que le long métrage From Tomorrow on, I Will.

Phuong Thao Nguyen
Portrait de Phuong Thao Nguyen

Artiste et réalisatrice, née en 2000 à Hanoi. Elle travaille en France, au Vietnam et en Allemagne, sur les traces de personnes, d’histoires et d’objets qui traversent les frontières culturelles et politiques, formant ainsi une série de portraits qui se situent dans le courant de l’histoire. Elle a expérimenté la non-fiction sous de nombreuses formes : documentaires, fiction, sculpture, installation et littérature. Au fil des années, Phuong Thao a développé une pratique documentaire sensible qui prend parfois la forme d’études ethnographiques, témoignant de la vie de communautés uniques, de parfaits inconnus, avec lesquels elle tisse des liens profonds pour créer ses images.

Luo Li
Portrait de Luo Li

Cinéaste indépendant, il est né et a grandi à Wuhan, en Chine. Il a étudié la production cinématographique et obtenu une maîtrise en beaux-arts à l’université York de Toronto, au Canada. Son premier long métrage est I went to the zoo the other day (2009). En 2010, il réalise Rivers and my father, puis Emperor Visits the Hell (2013) et Li Wen at East Lake (2015). Les œuvres de Li ont été récompensées et projetées dans des festivals internationaux, notamment le Festival international du film de Rotterdam, et le Festival international du film de Hong Kong. En 2015, la cinémathèque du Festival international du film de Toronto (TIFF) a présenté la série rétrospective « You Can’t Go Home Again – the Films of Luo Li », qui a mis en valeur la plupart de ses œuvres.

Joël Akafou
Portrait de Joël Akafou

Né en 1986 à Bouaké (Côte d’Ivoire), il est diplômé d’un master 2 professionnel en réalisation cinéma à L’ISIS (Institut Supérieur de L’Image et du Son Ouagadougou). Il a réalisé quelques courts métrages documentaire et fiction dans le cadre scolaire dont le dernier, Nourah, a été sélectionné dans de nombreux festivals. Son premier film documentaire professionnel Vivre riche est suivi par Traverser, son premier long-métrage documentaire, sélectionné à Berlin.

Ico Costa
Ico Costa

Ico Costa est né à Lisbonne en 1983. Il a étudié à l’École nationale portugaise de cinéma à Lisbonne, à la Universidad del Cine à Buenos Aires, et au Fresnoy – Studio national des arts contemporains, à Tourcoing, France. Il a réalisé les courts métrages Libhaketi (2012), Four Hours Barefoot (2012), Current (2013), Antero (2014), Nyo vweta nafta (2017), Timkat (2021). Il a également réalisé le documentaire Uproar, Eclipse (2017) et le long métrage de fiction Alva (2019). Il travaille actuellement sur son deuxième long métrage, qui sera tourné au Mozambique. Son travail a été présenté dans plusieurs festivals internationaux tels que la Semaine de la Critique de Cannes, Rotterdam, Rome, Cinéma du réel, Visions du Réel, New Directors/New Films, Oberhausen, Jihlava, Vila do Conde, IndieLisboa, DocLisboa, parmi de nombreux autres.

Lonnie Van Brummelen et Siebren De Haan
Portrait de Lonnie Van Brummelen, Siebren De Haan et Tolin Erwin Alexander

Artistes cinéastes, leurs œuvres explorent les paysages géopolitiques tels que les frontières internationales et les sites de commerce mondial, ainsi que la matérialité des impacts de l’extraction des ressources sur les communautés locales et les écosystèmes. La plupart de leurs projets supposent un travail de terrain et une collaboration à long terme. Depuis 2014, ils ont réalisé trois longs métrages documentaires participatifs. Episode of the Sea (2014) a été réalisé avec la communauté de pêcheurs néerlandais d’Urk ; Stones Have Laws (2018) avec les Marrons du Suriname ; et Monikondee (2025) avec les Marrons et les peuples indigènes le long de la rivière frontière entre le Suriname et la Guyane française. Les œuvres d’art de Van Brummelen et De Haan font partie des collections de plusieurs musées dans le monde.

Tolin Erwin Alexander
Portrait de Lonnie Van Brummelen, Siebren De Haan et Tolin Erwin Alexander

Tolin Alexander est un écrivain, homme de théâtre et interprète surinamais spécialisé dans le théâtre interculturel et les projets communautaires. En 1994, il a fondé le groupe de danse Fiamba avec Louise Wondel (1971-2014), dont l’objectif est d’intégrer la la culture marron dans la société surinamaise. Depuis 2003, il a développé et produit diverses pièces de théâtre et performances présentées dans des théâtres et dans des communautés avec la compagnie Forum Tolin Toli Masanga.

Rostislav Kirpičenko
Portrait de Rostislav Kirpicenko

Rostislav est né en Lituanie. Enfant, il revient en Ukraine avec sa famille. Il entame une carrière de footballeur professionnel qui l’amène d’abord en République Tchèque et ensuite en Allemagne. En 2016, Rostislav met un terme à sa carrière de footballeur et s’installe à Paris où il fait des études de lettres modernes avant d’intégrer le département réalisation de la Fémis.