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Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après. Quels héritages ?

Organisateur(s) :BULAC

Cette table ronde sera l’occasion d’un échange autour des notions de résilience, de reconstruction et de vulnérabilité, pour éclairer les conséquences des accidents nucléaires sur les individus, sur les groupes sociaux et sur les territoires, avec trois chercheuses spécialistes du Japon et du Bélarus.

Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après. Quels héritages ?

Hayakawa Yukio, Comparaison Tchernobyl Fukushima.

Quand : 11 mars 2021 – 18:30 > 20:30 Où : Auditorium du Pôle des langues et civilisations, Visioconférence

Comment vivre avec une catastrophe nucléaire ?

Les populations de deux espaces dissemblables, en termes de développement économique, d’organisation sociale et politique, et de rapports entre nature et culture, ont dû et doivent encore aujourd’hui répondre à cette question. Si les accidents de Tchernobyl et de Fukushima, les deux seuls ayant été classés comme « majeurs » (de niveau 7) par l’Agence internationale de l’énergie atomique, sont très différents à la fois par leurs bilans sanitaires, par leurs contextes, et par leurs impacts sur les espaces les plus directement touchés (dans un cas, plusieurs régions de l’ex-Union soviétique, disparue comme État en 1991 ; dans l’autre, une partie du Japon), elles relèvent d’une histoire commune, encore en train de s’écrire, appelant à croiser les regards en sciences sociales.

Rencontre Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après, le 11 mars 2021 à la BULAC
Sélection bibliographique Tchernobyl et Fukushima
Sélection bibliographique Tchernobyl et Fukushima

Sélection bibliographique « Tchernobyl 1986-2021 »

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Sélection bibliographique « Fukushima 2011-2021 »

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Cynops (imori)

La BULAC conserve le fonds japonais le plus ancien et le plus important de France, après celui de la Bibliothèque nationale de France. Ce fonds est riche d’environ 62 000 volumes (30 000 titres) et 200 revues, dont...

Vignette illustrée représentant un jeune enfant on un angelot jouant de la kobza, instrument à corde traditionnel ukrainien

Composé d'environ 8 000 ouvrages, ce fonds est constitué de la réunion de collections complémentaires issues de la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (BIULO), de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et de la bibliothèque du Centre d’études slaves (CES).

Nos intervenants

Cyrian Pitteloud
Cyrian Pitteloud

Cyrian Pitteloud est historien du Japon moderne (XIXe-XXe siècle). Il est docteur en études japonaises de l’université de Genève. En 2019 il a soutenu sa thèse « L’Affaire d’Ashio : pollution minière et expertise environnementale dans le Japon moderne » sous la direction de Pierre-François Souyri. Cyrian Pitteloud est post-doctorant au CRH de l'EHESS.

Laurent Coumel
Laurent Coumel

Laurent Coumel est maître de conférences en histoire contemporaine de la Russie à l’Inalco, chercheur au Centre de Recherches Europes-Eurasie (CREE), et chercheur associé au CERCEC, membre du comité de rédaction de la Revue d’études comparatives Est-Ouest (RECEO) et du Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE).

Christine Fassert
Christine Fassert

Christine Fassert est chercheuse associée au CETCOPRA, à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle enseigne la sociologie des risques et la socio-anthropologie de l'environnement.

Tatiana Kasperski
Tatiana Kasperski

Tatiana Kasperski est docteur en science politique de Sciences Po Paris. Actuellement, elle travaille en tant que chercheuse associée à l'université Pompeu Fabra de Barcelone, en Espagne dans le cadre d'un projet de recherche collectif sur l'histoire environnementale globale du nucléaire. Ses recherches ont porté sur la mémoire de la catastrophe de Tchernobyl et sur l'histoire et les politiques de l’énergie nucléaire dans l’espace post-soviétique, notamment en Biélorussie, en Russie et en Ukraine. Son ouvrage Les politiques de la radioactivité : Tchernobyl et la mémoire nationale en Biélorussie contemporaine est paru en 2020 aux éditions Petra.

Rina Kojima
PICTO intervenant extérieur

Rina Kojima est post-doctorante à l'université Gustave Eiffel. Depuis 2012, elle a participé à de nombreux projets de recherche franco-japonais analysant les conséquences sociales de la catastrophe nucléaire de Fukushima. En 2020, elle soutient une thèse de doctorat en sociologie intitulée « Reconstruire dans l'après Fukushima : responsabiliser et précariser par le risque » à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée. Ses travaux de recherche actuels portent sur les « trajectoires spatio-temporelles » des populations qui se trouvent dans des situations de risques et de catastrophes.